Propositions pour la FFDF (1/3) Corriger les règles de bris d'égalité
21 avril 2015 | Catégories: ultimate | View CommentsEn 2013, j'avais écrit cet article d'opinions au sujet de l'organisation de l'ultimate en France. Certaines choses ont évolué pour le mieux depuis (un match d'ultimate pour décider de la meilleure équipe d'ultimate en France) d'autres non. Aujourd'hui, en 2015, j'ai trois propositions à suggérer à la fédération française d'ultimate (FFDF) et je vais les décrire dans trois messages de blogue distincts au fur et à la mesure que je trouve le temps pour les rédiger. Ma première proposition concerne la mise à jour de la règle de bris d'égalité dans les tournois à ronde où chaque équipe joue contre chaque équipe de son groupe.
La règle de bris d'égalité dans les classements utilisée par la FFDF doit être corrigée. Il peut sembler normal d'utiliser le différentiel global pour briser une égalité. C'est ce qui est utilisé dans les longues saisons de soccer en Europe et aussi en Amérique pour briser les égalités au hockey (bien que le nombre de victoire compte avant les points pour et points contre). Mais cette règle de bris d'égalité est mésadaptée pour les tournois à la ronde où on joue un seul match contre chaque équipe. En effet, (1) cela ne produit pas le classement optimal, (2) cela ouvre la porte à la tricherie et (3) cela crée des effets indésirables.
Par exemple, lors du Championnat de France indoor Division 1 du 7-8 février 2015, les résultats finaux ont été les suivants:
Équipe | Victoire-Défaite | Différentiel |
---|---|---|
Tchac | 5-0 | +17 |
Iznogood | 3-2 | +10 |
Sun | 3-2 | +4 |
Magic Disc | 3-2 | +3 |
Sesquidistus | 1-4 | -11 |
Tsunami | 0-5 | -23 |
Iznogood, Sun et Magic Disc ont terminé toutes les trois avec une fiche de 3 victoires et 2 défaites. Pour briser l'égalité de ces trois équipes, la règle de bris d'égalité se base le différentiel des équipes. On obtient donc que Iznogood est la 2e meilleure équipe de France, Sun 3e et Magic Disc 4e.
Possiblité de tricherie
Selon moi, c'est une erreur de comparer ces trois équipes en utilisant le différentiel de tous les matchs de pools qui ont été joués, car cela mène avec forte probabilité à des injustices et ouvre aussi la porte à la tricherie (je ne dis pas qu'il y en a, mais je dis que la méthode actuelle le permet). Par exemple, imaginons que Iznogood, Sun et Magic Disc sont vraiment des équipes très égales et qu'ils ont donc joué des matchs avec quelques points d'écart seulement. Le fait de briser l'égalité de ces trois équipes en considérant tous les matchs donnent beaucoup trop d'importance à des matchs qui n'avaient aucune importance:
Iznogood 13 - 5 Tsunami Sun 11 - 8 Tsunami Magic Disc 12 - 7 Tsunami
Ces matchs donnent beaucoup de pouvoir à l'équipe Tsunami pour briser une égalité qui ne la regarde pas. En effet, Tsumani peut décider de tricher en jouant mal contre Iznogood et en donnant leur meilleur contre le Sun et Magic Disc pour permettre à Iznogood de finir meilleur dans le classement final de la FFDF. Bien sûr, je ne pense pas que Tsunami a triché, mais comment savoir si elle a joué de façon constante dans ces trois matchs ? En fait je pense que c'est impossible de jouer au même niveau tout le temps, car dans un tournoi, on s'améliore de match en match et Tsunami le samedi matin et Tsunami le dimanche après-midi, ce n'est pas la même équipe quoi qu'on fasse. Justement notez que le match Iznogood-Tsunami a été joué le samedi matin et on peut très bien imaginer que Tsunami aurait pu faire un peu moins d'erreur si ce n'était pas leur premier match du tournoi.
Un classement optimal
Moi je dis que les matchs joués contre Tsunami, Sesquidistus ou les Tchac ne doivent pas être considérés pour briser l'égalité entre Iznogood, Sun et Magic Disc. Pour briser l'égalité de la manière la plus logique et pour éviter les injustices, il faut éviter de considérer l'information superflue. Il faut se limiter à l'information essentielle et plutôt considérer les trois matchs qui ont eu lieu entre ces trois équipes et seulement ceux-ci:
Iznogood 7 - 10 Magic Disc Iznogood 11 - 8 Sun Sun 8 - 7 Magic Disc
En considérant seulement ces trois matchs, il faut d'abord regarder qui a la meilleure fiche?
Iznogood 1-1 Sun 1-1 Magic Disc 1-1
Mathématiquement, il aurait été possible que ces trois équipes aient des fiches 2-0, 1-1 et 0-2 même si elles avaient la même fiche dans le pool complet. Cela aurait permis de briser l'égalité, mais dans ce cas-ci, ce n'est pas suffisant. Il faut donc continuer l'analyse et considérer le différentiel seulement pour les matchs entre les trois équipes. On obtient:
Magic Disc +2 Iznogood +0 Sun -2
Nous pouvons donc conclure que Magic Disc a connu une injustice en 2015, car la FFDF les ont classé en 4e position alors que Magic Disc a vraiment été la 2e meilleure équipe de France en indoor pour la saison 2015.
Dans cet exemple, la règle de bris d'égalité a permis de décider qui est la 2e meilleure équipe en France. Mais, dans d'autres cas, elle décidera du fait qu'une équipe monte ou descende de division ou pire du Champion de France. Peut-être que cela s'est déjà produit dans le passé ou sinon ça se produira si on ne corrige rien.
Autres effets indésirables
D'autres effets indésirables sont aussi créés par la règle de bris d'égalité actuellement utilisée par la FFDF. En effet, un effet indésirable est d'enlever toute l'importance qu'un match important peu avoir. Inutile de préciser qu'un match important est un effet désirable, car il force les deux équipes à se préparer et à donner leur meilleur pour le gagner ce qui permet d'augmenter le niveau de jeu de ces deux équipes et à plus long terme d'augmenter le niveau de jeu de toutes les équipes en France ce qui doit être un objectif de la FFDF.
Cet effet indésirable s'est produit pas plus tard que samedi dernier lors de la deuxième phase du Championnat de France de division 1.
Considérons le top 3 du pool B:
Équipe | Victoire-Défaite | Différentiel |
---|---|---|
Iznogood | 5-0 | +56 |
Ultimate Vibration | 3-2 | -4 |
FU | 3-2 | -8 |
Dans ce cas-ci, la règle de bris d'égalité de la FFDF est en accord (un hasard il faut dire) avec celle que je propose, car UV a gagné contre FU 17 - 11 ce qui est l'information suffisante pour briser l'égalité entre les deux équipes. L'effet indésirable s'est plutôt produit avant la fin des matchs. Plus particulièrement, avant le dernier match de pool entre FU et Iznogood, la fiche des deux équipes était la suivante:
Équipe | Victoire-Défaite |
---|---|
Iznogood | 4-0 |
FU | 3-1 |
Toute l'importance de ce dernier match de pool pour les deux équipes a été sublimé par la règle de bris d'égalité, car Iznogood avait un différentiel impossible à rattraper. En utilisant une bonne règle de bris d'égalité, FU aurait été plus que motivé de gagner ce dernier match, car alors la fiche des deux équipes aurait été de 4-1. Et dans le cas d'une égalité impliquant deux équipes, on doit simplement regarder qui a gagné le match impliquant les deux équipes. Autrement dit, FU avait la première place entre leurs mains. Il suffisait qu'il gagne ce dernier match. À la place, nous avons joué un match sans importance.
Ce que je suggère
En fait, ce n'est pas moi qui dit tout ça, de telles règles de bris d'égalité sont utilisées aux États-Unis, au Canada et au Québec depuis 20 ans dans l'organisation des tournois d'ultimate. Par exemple, la règle de bris d'égalité que j'avais ajouté aux Règlements du jeu de l'ultimate 4 contre 4 en 2008 alors que j'étais président de la Fédération québécoise d'ultimate est ci-bas. C'est la règle de bris d'égalité que je suggère d'utiliser en France.
[Extrait des Règlements du jeu de l'ultimate 4 contre 4 de la FQU]"BRIS D’ÉGALITÉSi une égalité persiste au classement, les règles suivantes de bris d'égalité seront utilisées.1. Une règle de bris d'égalité s'applique à toutes les équipes qui sont égales.1.a. Si, après l'application d'une règle, toutes les équipes sont encore égales, la règle suivante est appliquée.1.b. Si toutes les équipes ne sont pas encore égales, mais qu'un ou plusieurs sous-groupes d'équipes sont à égalité, on sépare les équipes en groupes et on revient à la règle 2 avec chacun des groupes individuellement.2. Fiche de Victoires-Défaites en considérant les matchs entre les équipes concernées.3. Différentiel points pour - points contre, en considérant les matchs entre les équipes concernées.4. Points pour, en considérant les matchs entre les équipes concernées.5. Points contre, en considérant les matchs entre les équipes concernées.6. Différentiel points pour - points contre, en considérant toutes les parties.7. Points pour, en considérant tous les adversaires communs.8. Points contre, en considérant tous les adversaires communs.9. Tirage au sort."
Comment faire évoluer les choses en France?
N'hésitez pas à entrer en contact avec moi si vous savez comment faire pour changer les choses dans l'organisation de l'ultimate en France. C'est plus difficile pour moi d'améliorer les choses en France qu'au Québec, car je n'ai pas les contacts nécessaires. Je ne sais pas à qui en discuter. Je ne sais pas qui convaincre. Je ne sais pas s'il faut passer par la base (les clubs) ou le haut (la fédé). En fait, je pense qu'il faut passer par les deux, mais je connais ni l'un ni l'autre.
À propos de la profondeur des zones de buts dans le CQU4
02 mars 2015 | Catégories: ultimate | View CommentsLes Règlements du jeu de l’ultimate 4 contre 4 adoptés pour la première fois en 2007 et dont la dernière version a été adoptée en 2012 indiquent que la profondeur de la zone de buts pour l'ultimate 4 contre 4 au Québec est de 3 mètres. La version de 2007 indiquait 2.5 mètres et suite aux procédures de reconnaissance de la Fédération québécoise d'ultimate par le Ministère en 2011, on était passé à 3 mètres.
Trois mètres, c'est petit, mais remarquons que c'est plus que la grandeur de n'importe quel être humain. En théorie, cela signifie notamment que personne (pas même Kevin Groulx) ne peut toucher simultanément à la ligne de fond avec ses pieds et à la ligne de buts avec ses mains. En théorie, 3 mètres, c'est la hauteur d'un éléphant. Mais la réalité ne correspond pas toujours à la théorie...

En réalité, les zones de buts dans le CQU4 et dans les ligues québécoises de 4 contre 4 sont très souvent trop peu profondes et parfois même moins que 2 mètres. On peut se demander pourquoi est-ce qu'on place toujours les cônes à la mauvaise distance? Mais, ce n'est pas la question que je vais considérer dans ce message. Je vais plutôt m'intéresser à la question suivante:
Pourquoi faudrait-il placer les cônes à une distance de 3 mètres?
J'y vois deux raisons.
Raison 1 (pour l'offensive). Lorsque la zone a une profondeur de 2 mètres seulement, elle est essentiellement unidimensionnelle (gauche-droite), car un défenseur placé dans un coin de la zone bloque toute la profondeur de la zone. Les tracés sont donc unidimensionnels: un traceur va attaquer un coin puis se diriger vers l'autre coin. Lorsque la zone a une profondeur de 3 mètres, un défenseur ne peut plus bloquer toute la profondeur de la zone. Le défenseur doit faire un choix. Protéger le "fond" ou protéger le "proche". Cela offre une nouvelle dimension aux tracés possibles de l'attaquant. Cela offre une nouvelle dimension aux feintes que le lanceur peut faire. Bref, cela permet de développer chez les joueurs et joueuses du Québec une attaque deux-dimensionnelle de la zone des buts ce qui peut être très utile l'été venu lorsqu'on joue à 7 contre 7 avec des zones de buts qui comporte aussi cette deuxième dimension de profondeur.
Raison 2 (pour la défensive). Depuis plusieurs années, on joue avec des zones d'environ 2 mètres de profondeur. En tant que défenseur ayant joué beaucoup dans le CQU4, j'ai développé des aptitudes pour marquer un traceur attaquant la zone des buts. Je connais les tracés typiques, je sais ce que je dois protéger, ce que je peux laisser et à quelle distance et où je dois me placer en tout temps pour bien protéger la zone de buts de 2 mètres de profond. Toutefois, toutes ces aptitudes sont encore une fois unidimensionnelles. En jouant dans le CQU4 ces dernières années, je n'ai pas développé la deuxième dimension de mon positionnement défensif en tenant compte de la profondeur de la zone de buts, car la zone des buts n'était toujours profonde que de 2 mètres. Je crois qu'il faudrait placer les cônes à 3 mètres pour développer chez les joueurs et joueuses du Québec une défensive deux-dimensionnelle qui connaîtrait les tracés typiques utilisant la profondeur de la zone des buts. Je pense que ces aptitudes ainsi développées seraient très utiles l'été venu dans le contexte de la défense d'une zone des buts qui admet clairement un aspect deux-dimensionnel.
Monsieur Coderre a raison de parler de la qualité des terrains... d'ultimate
27 janvier 2015 | Catégories: ultimate | View CommentsComme l'a annoncé Radio-Canada cette semaine, "le maire de Montréal, Denis Coderre, veut promouvoir le baseball. Pour ce faire, il annonce entre autres un investissement de 11 millions de dollars pour la réfection des terrains de balle municipaux, dont plusieurs sont en mauvais état". Cette nouvelle m'a fait réaliser plusieurs choses.
Premièrement, oui, on a le droit de considérer la qualité des terrains sur lesquels on pratique notre sport. Je ne m'étais jamais posé cette question toutes les soirées où j'ai pratiqué avec Méphisto les soirs de semaines sur les terrains secs, argileux et si mal drainés de l'Hôpital Douglas à Verdun. Je n'avais jamais remis en question la qualité des terrains au centre de l'anneau de l'Hippodrome à Montréal au milieu des années 2000 dans la ligue du mardi avec les Smileys. Un terrain où la pelouse ressemble étrangement à du sable dur et où le foin atteint les 30 cm de hauteur.
Deuxièmement, une ville peut financer des installations sportives. Ça non plus, je ne savais pas que ça se pouvait. Je croyais que la seule possibilité était que nous autres, joueurs et joueuses d'ultimate, paient comme l'Association d'ultimate de Montréal (AUM) l'a fait dans Rosemont en 2010 en investissant 50000$ pour retaper un terrain ou encore l'Association des joueuses et joueurs d'ultimate de Québec (AJJUQ) l'a fait dans les années 2000 en investissant elle aussi plusieurs milliers de dollars pour développer le Parc d'ultimate de Québec (PUQ) situé sous les lignes à haute tension de pilônes électriques d'Hydro-Québec (quoi de plus normal?). Sinon, je pensais que la seule façon de pratiquer mon sport était de trouver un terrain encerclé par les voies d'accès du pont Jacques-Cartier. L'avantage de ce terrain du parc Faubourg est qu'il est toujours libre, car personne n'a le goût d'être là. Et surtout, suivez le conseil de l'association en vous installant "le plus près possible du pont, car c'est de là que le terrain est le plus beau!".

Troisièmement, de l'éclairage, ça existe. Dans l'article de Radio-Canada, "on parle notamment de mettre l'accent sur le drainage et l'éclairage". Le drainage, je ne peux pas en parler, car je n'ai jamais eu l'occasion de jouer sur un terrain drainé. Mais l'éclairage, ça je sais ce que c'est. Mais je n'avais pas pensé qu'on pouvait s'en servir pour utiliser un terrain d'ultimate en soirée. Comme c'est brillant! Je m'étais habitué à faire des pratiques d'ultimate écourtées de 30 minutes dans un parc au mois d'août juste avant les Championnats canadiens, car il ne faisait plus assez clair pour jouer sans se blesser. J'avais toujours trouvé géniale et naturelle la politique de temps de jeu maximum de l'AUM basée sur le coucher du soleil: au crépuscule, le match est terminé peu importe le pointage. L'heure du coucher du soleil est connue à l'avance par les deux capitaines selon des calculs de météo média et elle détermine l'heure de la fin du match à la minute près selon la date du match. Les matchs se terminent quand dans les autres sports?
Notons, il faut le dire, que le développement des installations sportives pour les autres sports (football, soccer, volley ball de plage) bénéficie aussi à l'ultimate. L'hiver, les Montréalais n'ont plus à faire 40 minutes de voiture pour jouer un match d'ultimate à 23h10 un mardi soir à Saint-Jean-sur-Richelieu. Depuis les 5 ou 6 dernières années, de nouveaux plateaux de soccer intérieur et dômes gonflés sur des terrains extérieur en synthétique ont vu le jour à Laval, à Longueuil, au campus Loyola de l'Université Concordia et au Stade Hébert (Crémazie et Viau). Cela a permis d'accueillir une forte croissance de la pratique de l'ultimate en hiver. Donc, ça oui, je le savais quand même un peu: les investissements en installations sportives faites pour d'autres sports profitent aussi à l'ultimate lorsque nous avons accès à ces plateaux. Il ne faut pas tenir cela pour acquis comme se le demandait récemment Philippe Thivierge. En France par exemple, le soccer s'approprie toutes les plages horaires et laisse des miettes à l'ultimate sinon rien.
Comme le baseball, l'ultimate connaît aussi une progression annuelle de 5 à 10% du nombre de participants pour un total de plus de 6000 joueurs et joueuses au Québec en 2014. Aussi, l'ultimate a l'avantage de rejoindre dans des proportions beaucoup plus équilibrées tant les femmes que les hommes, proportion que j'évaluerais à 40%-60% (à confirmer par la fédération). Finalement, l'ultimate possède déjà son équipe professionnelle d'ultimate, le Royal... dont le nom a peut-être été inspiré du baseball. Si je ne me trompe pas le Royal a déjà attiré plus de spectateurs que la plus petite foule de l'histoire des Expos (2134 personnes le 5 septembre 2002 selon cet article de RDS), c'est déjà ça!
Selon l'article de Radio-Canada, il y aurait 27000 joueurs de baseball dans la province. Soyons donc honnête et raisonnable dans nos demandes comme nous l'avons toujours été. Optons pour la répartition proportionnelle: \[ \frac{6000}{27000 + 6000} \times 11\,000\,000 $ = 2\,000\,000 $ \] Tout spécialiste de la négociation sera d'accord pour dire qu'une répartition proportionnelle est juste. Ainsi, soyons honnête et laissons 9 des 11 millions $ de l'investissement de Monsieur Coderre pour le baseball et conservons seulement ce que nous méritons, c'est-à-dire la différence de 2 millions $ pour faire des investissements sur l'île de Montréal pour construire des installations en bons états (terrains drainés, éclairés avec estrades) pour la pratique de l'ultimate.
Et vous, pensez-vous que l'ultimate mérite une attention de la part des municipalités comme le suggère la fin de l'article de La Presse sur le même sujet?
Échelles de points proposées pour la saison 2014-15 du CQU4
29 septembre 2014 | Catégories: ultimate | View CommentsLes points par tournois tels qu'ils sont depuis 2011:

Les points par tournois que je suggère d'utiliser pour la saison 2014-15:

Avec ces échelles de points, une équipe qui gagne un tournoi de la Série 666 obtient autant de points qu'une équipe finissant 12e dans un tournoi de la Série 1000. Pareillement, une équipe qui gagne un tournoi de la Série 333 obtient autant de points qu'une équipe finissant environ 12e dans un tournoi de Série 666.
Concrètement les tournois de la Série 666 seront payant pour les équipes du 16-32 voulant se tailler une place dans le top 16. Et les tournois de la Série 333 seront payant pour les équipes du 32-50 voulant se tailler une place dans le top 32.
Il y aura maintenant trois Séries, chaque série possédant au plus 4 tournois pour favoriser les rencontres entre équipes du même niveau.
Série 1000:
- Les tournois des grands centres (Montréal, Trois-Rivières, Sherbrooke, Québec)
- Movember, Bye Bye, Coup de Foudre (et le Mars Attaque ou non pour cette année?)
- Dans un complexe de gazon synthétique intérieur
- 6 ou 7 parties par équipe sur deux jours
- Les 100 premières équipes obtiennent des points
- L'équipe gagnante obtient 1000 points
- Trois équipes obtiennent 50 points pour l'esprit sportif
Série 666:
- Les tournois des régions plus élgoinées, possiblement dans des gymnases
- St-Jean-sur-Richelieu, Gatineau, Rimouski, Saguenay
- October Disk, Bonne année, La Flotte, La Virée
- Dans un complexe de gazon synthétique intérieur ou dans des gymnases
- 6 ou 7 parties par équipe sur deux jours
- Les 50 premières équipes obtiennent des points
- L'équipe gagnante obtient 666 points
- Trois équipes obtiennent 50 points pour l'esprit sportif
Série 333:
- Nouveaux tournois organisés à Terrebonne, Drumondville, Granby, Saint-Hyacinthe, etc.
- Ou encore tournois dans les grands centres comme Sherbrooke, Québec, Montréal ou Trois-Rivières.
- Il pourrait en avoir un ou deux cette année dans la perspective d'un nouveau tournoi par année.
- Dans un complexe de gazon synthétique intérieur ou dans des gymnases
- 4 à 7 parties par équipe sur un ou deux journées
- Les 24 premières équipes obtiennent des points
- L'équipe gagnante obtient 333 points
- Trois équipes obtiennent 50 points pour l'esprit sportif
- Les tournois de la Séries 333 pourront agir comme tournoi de qualification pour les tournois contingentés de la Série 1000. Par exemple, le top 8 d'un tournoi de la Série 333 pourraient obtenir un laisser-passer pour le Coup de Foudre.
La Série 333 comme tournois de qualification
Concrètement, je pense que ce serait intéressant de créer un tournoi de la Série 333 dès cette année dans les semaines précédents le Coup de Foudre. Ce tournoi pourrait être organisé à Sherbrooke ou ailleurs comme Granby ou une autre ville. Ensuite, s'il y a 48 places pour le Coup de Foudre, elles pourraient être réparties de la façon suivante: 32 équipes provenant grosso moddo du top 32 de la FQU ayant répondu aux critères de sélection, 8 équipes locales choisies par l'AUS, et 8 équipes qualifiées via le tournoi de la Série 333. Si le tournoi de la Série 333 n'est pas trop organisé à l'avance, cela permet de dévier les inscriptions en surplus du Coup de Foudre vers ce tournoi de qualification.
L'idée d'avoir des tournois de qualifications est, je pense, la direction vers laquelle nous devons aller pour désengorger les tournois de la Série 1000 ne pouvant accueillir plus d'une cinquantaine d'équipes et obligés de refuser une vingtaine d'équipes. C'est logique et utilisé dans les autres sports (surf, tennis par exemple).
Les tableaux pour avoir les chiffres exacts:
Position | Série 1000 | Série 666 | Série 333 |
1 | 1000 | 666 | 333 |
2 | 955 | 614 | 286 |
3 | 916 | 570 | 248 |
4 | 881 | 530 | 216 |
5 | 848 | 495 | 188 |
6 | 817 | 462 | 163 |
7 | 788 | 432 | 141 |
8 | 761 | 404 | 122 |
9 | 735 | 378 | 104 |
10 | 710 | 354 | 89 |
11 | 686 | 331 | 75 |
12 | 663 | 309 | 63 |
13 | 641 | 288 | 52 |
14 | 620 | 269 | 42 |
15 | 599 | 251 | 34 |
16 | 580 | 234 | 26 |
17 | 561 | 217 | 20 |
18 | 542 | 202 | 15 |
19 | 524 | 187 | 10 |
20 | 507 | 173 | 7 |
21 | 490 | 160 | 4 |
22 | 474 | 148 | 2 |
23 | 458 | 136 | 1 |
24 | 443 | 125 | 1 |
25 | 428 | 114 | 0 |
26 | 413 | 104 | 0 |
27 | 399 | 95 | 0 |
28 | 386 | 86 | 0 |
29 | 372 | 78 | 0 |
30 | 360 | 70 | 0 |
31 | 347 | 63 | 0 |
32 | 335 | 56 | 0 |
33 | 323 | 49 | 0 |
34 | 311 | 44 | 0 |
35 | 300 | 38 | 0 |
36 | 289 | 33 | 0 |
37 | 278 | 28 | 0 |
38 | 268 | 24 | 0 |
39 | 258 | 20 | 0 |
40 | 248 | 17 | 0 |
41 | 239 | 14 | 0 |
42 | 229 | 11 | 0 |
43 | 220 | 9 | 0 |
44 | 211 | 7 | 0 |
45 | 203 | 5 | 0 |
46 | 194 | 3 | 0 |
47 | 186 | 2 | 0 |
48 | 178 | 2 | 0 |
49 | 171 | 1 | 0 |
50 | 163 | 1 | 0 |
51 | 156 | 0 | 0 |
52 | 149 | 0 | 0 |
53 | 142 | 0 | 0 |
54 | 136 | 0 | 0 |
55 | 129 | 0 | 0 |
56 | 123 | 0 | 0 |
57 | 117 | 0 | 0 |
58 | 111 | 0 | 0 |
59 | 105 | 0 | 0 |
60 | 100 | 0 | 0 |
61 | 95 | 0 | 0 |
62 | 89 | 0 | 0 |
63 | 85 | 0 | 0 |
64 | 80 | 0 | 0 |
65 | 75 | 0 | 0 |
66 | 71 | 0 | 0 |
67 | 66 | 0 | 0 |
68 | 62 | 0 | 0 |
69 | 58 | 0 | 0 |
70 | 54 | 0 | 0 |
71 | 51 | 0 | 0 |
72 | 47 | 0 | 0 |
73 | 44 | 0 | 0 |
74 | 40 | 0 | 0 |
75 | 37 | 0 | 0 |
76 | 34 | 0 | 0 |
77 | 31 | 0 | 0 |
78 | 29 | 0 | 0 |
79 | 26 | 0 | 0 |
80 | 24 | 0 | 0 |
81 | 21 | 0 | 0 |
82 | 19 | 0 | 0 |
83 | 17 | 0 | 0 |
84 | 15 | 0 | 0 |
85 | 14 | 0 | 0 |
86 | 12 | 0 | 0 |
87 | 10 | 0 | 0 |
88 | 9 | 0 | 0 |
89 | 8 | 0 | 0 |
90 | 6 | 0 | 0 |
91 | 5 | 0 | 0 |
92 | 4 | 0 | 0 |
93 | 4 | 0 | 0 |
94 | 3 | 0 | 0 |
95 | 2 | 0 | 0 |
96 | 2 | 0 | 0 |
97 | 1 | 0 | 0 |
98 | 1 | 0 | 0 |
99 | 1 | 0 | 0 |
100 | 1 | 0 | 0 |
Projections de croissance du CQU4
14 septembre 2014 | Catégories: ultimate | View CommentsVoici quelques dessins de l'évolution du Circuit québécois d'ultimate 4 contre 4 (CQU4).
Croissance de la participation aux tournois
Le premier ci-bas montre le nombre de participations à chaque tournoi de la saison. C'est un dessin que j'avais déjà fait et que j'ai simplement mis à jour. Pendant la saison 2013-2014, il y a eu un total de 427 participations aux tournois du CQU4. La croissance est de 30 à 60 participations de plus par années. On peut donc imaginer qu'il y aura plus de 500 participations dans le circuit d'ici deux à trois ans si la tendance se maintient.

Croissance en hauteur vs largeur
Il y deux façons d'accueillir de nouvelles équipes:
- créer de nouveaux tournois (croissance en largeur),
- augmenter la taille des tournois existants (croissance en hauteur).
On a été plutôt négligeant sur la croissance en largeur avec la création d'un seul nouveau tournoi au cours des cinq dernières années (de 7 tournois en 2008-2009, il y en avait que 8 en 2013-2014). Par contre, augmenter la taille des tournois existants, ça on sait faire. Inspiré par le Mars Attaque qui grandit en repoussant toutes les limites, nous avons assis la croissance des cinq dernières années en acceptant toujours plus d'équipes dans les tournois. Alors qu'il y avait en moyenne 30 équipes par tournois en 2008-2009, il y en avait 50 la saison dernière. Le dessin suivant illustre la croissance des deux façons:

Les données ayant permis de faire les graphes ci-haut sont dans le tableau ci-bas:
Année | FEN | BB | CdF | MA | LF | LV | MO | OD | BA | Somme | Nombre de tournois | Moyenne |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2000-01 | 7 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 7 | 1 | 7.0 |
2001-02 | 10 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 10 | 1 | 10.0 |
2002-03 | 13 | 10 | 10 | 10 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 43 | 4 | 10.8 |
2003-04 | 10 | 10 | 15 | 14 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 49 | 4 | 12.3 |
2004-05 | 10 | 12 | 15 | 15 | 24 | 0 | 0 | 0 | 0 | 76 | 5 | 15.2 |
2005-06 | 15 | 24 | 16 | 30 | 20 | 0 | 0 | 0 | 0 | 105 | 5 | 21.0 |
2006-07 | 18 | 36 | 28 | 24 | 24 | 0 | 0 | 0 | 0 | 130 | 5 | 26.0 |
2007-08 | 15 | 36 | 42 | 28 | 30 | 0 | 0 | 0 | 0 | 151 | 5 | 30.2 |
2008-09 | 14 | 36 | 44 | 58 | 32 | 16 | 7 | 0 | 0 | 207 | 7 | 29.5 |
2009-10 | 18 | 36 | 44 | 73 | 32 | 11 | 24 | 0 | 0 | 238 | 7 | 34.0 |
2010-11 | 15 | 52 | 44 | 88 | 32 | 9 | 40 | 16 | 0 | 296 | 8 | 37.0 |
2011-12 | 16 | 52 | 48 | 104 | 27 | 0 | 48 | 16 | 29 | 340 | 8 | 42.5 |
2012-13 | 16 | 52 | 48 | 115 | 21 | 0 | 58 | 19 | 34 | 363 | 8 | 45.3 |
2013-14 | 0 | 56 | 52 | 120 | 20 | 8 | 64 | 36 | 44 | 400 | 8 | 50.0 |
Le problème est qu'une moyenne de 50 équipes par tournoi semble être une limite physique associé à la capacité d'accueil d'un plateau de soccer intérieur (divisé en 9 terrains). Ça ne semble pas être un problème à Québec où l'AJJUQ parvient à louer un deuxième puis un troisième plateau et atteindre les 27 terrains. Mais peut-on faire la même chose dans toutes les villes du Québec? Par exemple à Sherbrooke où je ne sais pas s'il existe un deuxième plateau de soccer intérieur?
Il faut l'admettre, la croissance en hauteur atteindra sa limite. Soit on l'a déjà atteinte, soit on l'atteindra cette année, soit ce sera l'année prochaine. Mais, dans tous les cas, on l'atteindra. La seule solution à ce moment-là sera de croître en largeur en créant de nouveaux tournois. Et plus on attend, plus le déficit à rattraper sera grand. À mon avis, il faudrait qu'il y ait un nouveau tournoi par année pour accueillir la croissance moyenne annuelle de 30 à 60 participations à un tournoi vue dans le premier graphique ci-haut. Or, on a cinq années de non croissance à rattraper... Je suggère de commencer dès maintenant!
Croissance de l'adhésion au CQU4
Le graphique suivant illustre le nombre d'équipes participant à 1, 2 ou à 3 tournois ou plus. Dans le CQU4, un grand nombre d'équipe participent à un seul tournoi. C'est très encourageant, car cela signifie qu'il y a une place dans le CQU4 pour l'initiation à la compétition et pour la participation à un tournoi local. Depuis toujours, une quinzaine d'équipes participent à deux tournois. Ce sont des équipes entre deux qui participeront peut-être à trois tournois l'année suivante qui sait? Il faudrait faire plus d'investigation à leur sujet...
Puis, un nombre de plus en plus grand en font trois ou plus. Une équipe qui fait 3 tournois ou plus est une équipe qui a adhéré au CQU4 et qui désire probablement se hisser parmi les 32 meilleures équipes au Québec. Pendant trois ans de 2011 à 2013, une cinquantaine d'équipe participaient à au moins 3 tournois. Puis, l'année dernière, il y a eu une forte progression avec près de 70 équipes participant à 3 tournois ou plus. Notez aussi qu'en moyenne les équipes participant à plus de 3 tournois participent à 4 tournois (voir plus bas pour les chiffres).

On peut donc se demander à quoi pensent ces 70 équipes en ce moment. Ce sont des équipes qui voudront encore cette année participer au CQU4 dans le but de se qualifier pour le CCQU4. Le problème est que les tournois du Grand Chelem sont saturés et qu'il n'y aura pas assez de place pour eux.
Les chiffres ayant permis de construire le graphique précédent sont ci-bas. On compte le nombre d'équipes selon le nombre de tournois participés. En 2006-07, 35 équipes avaient participé à 1 tournoi, 7 équipes avaient participé à 2 tournois, 9 équipes avaient participé à 3 tournois, etc.
Année | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006-07 | 35 | 7 | 9 | 9 | 0 | 0 | 0 | 60 |
2007-08 | 26 | 10 | 10 | 15 | 0 | 0 | 0 | 61 |
2008-09 | 48 | 13 | 14 | 12 | 9 | 0 | 0 | 96 |
2009-10 | 60 | 13 | 16 | 15 | 7 | 1 | 0 | 112 |
2010-11 | 60 | 9 | 11 | 26 | 10 | 4 | 0 | 120 |
2011-12 | 85 | 16 | 12 | 22 | 16 | 2 | 1 | 154 |
2012-13 | 89 | 16 | 9 | 25 | 15 | 3 | 1 | 158 |
2013-14 | 86 | 15 | 16 | 28 | 16 | 7 | 0 | 168 |
Ce que je pense des récentes modifications annoncées par la FQU
Plusieurs modifications ont été annoncées récemment par la FQU pour la saison 2014-2015. Voici quelques commentaires en vrac:
- Je déplore qu'il n'y ait pas de nouveaux tournois encore une fois cette année. À quand un tournoi à Lanaudière (FUL)? Drumondville? Granby? Alma? Victoriaville? À quand un tournoi de Série C (200 points) à Montréal? Québec? Trois-Rivières? Sherbrooke?
- Le pointage des tournois de Série B n'a pas été modifié. Il devrait y avoir des échelles pour 200, 400, 600, 800 et 1000 points données à l'équipe gagnante. De plus, les tournois de Série B devraient donner plus de points pour alléger la pression sur les tournois du Grand Chelem.
- Je n'aime pas tellement la décision de sortir le Mars Attaque du CQU4. À l'heure où on se demande comment accueillir les 100 prochaines participations qui viendront pour les trois prochaines années, on enlève un tournoi qui donnait des points à 120 équipes dans le CQU4. Je pense qu'on cherche vraiment à déplaire à toutes les équipes qui ne parviendront pas à atteindre les objectifs qu'ils s'étaient fixés.
- Je crois que le fait de sortir le Mars Attaque du CQU4 freinera sa croissance. Cette année, les équipes iront par habitude. Mais, selon moi, dans les prochaines années, ils auront du mal à avoir autant d'équipes que les années passées. Toute la pression sera mise sur le nouveau "dernier" tournoi du CQU4: le Coup de Foudre. Les équipes qui auront fait un seul tournoi voudront absolument se qualifier pour le Coup de Foudre. Aussi, les équipes qui voudront corriger un précdent mauvais résultat parmi le Movember et le Bye Bye vondront aussi participer au Coup de Foudre. Finalement toutes les équipes vondront participer au Coup de Foudre, car ce sera la dernière chance pour améliorer son classement et possiblement se qualifier pour le CCQU4. On peut imaginer que 70 à 90 équipes voudront participer au Coup de Foudre. Mais combien y aura-t-il de places?
- En fait, je pense que le CQU4 a toujours été plus valorisé que le CCQU4 lui-même. Plusieurs ont souvent trouvé que le CCQU4 était trop tard en avril, etc. Pour cette raison la FQU a décidé de le déplacer au Mars Attaque et donc de compter seulement 2 tournois plutôt que 3 dans la saison. Je pense qu'il existe d'autres solutions à ce problème telle que faire le CCQU4 dehors au mois d'avril ou simplemenent annuler le CCQU4. L'équipe championne est celle qui termine première au classement. Et on utilise le classement du CQU4 pour qualifier les équipes pour le Championnat canadien. Ce n'est pas nécessaire que les équipes passent par le CCQU4 pour aller aux championnats canadiens. On pourrait décider que le top 5 du CQU4 vont aux championnats canadiens et que le 6-32 vont aux championnats québécois organisé en mème temps que les championnats canadiens.
- Je pense qu'un classement du CQU4 en comptant les trois meilleurs résultats est plus authentique que si on compte que les deux meilleurs résultats. Il y a peut-être des surprises à prévoir de ce côté. On verra. J'ai pensé au système d'échelle de pointage en fonction de trois tournois. J'ai fait plusieurs simulations et tout qui me garrantissent que ça marche bien pour trois tournois. Mais, si ça avait été deux tournois seulement, je l'aurais probablement fait l'échelle différement. En comptant deux tournois, il faut que l'échelle dégringole moins vite pour permettre aux équipes de dépasser les autres (il leur reste juste une chance pour les dépasser). En comparaison, au tennis (ATP et WTA ranking) l'échelle dégringole très très très vite. C'est OK, car on compte les 18 meilleurs résultats et il te reste donc une chance de dépasser Serena Williams si elle gagne le premier tournoi. Mais si on en compte que deux, il ne faudrait pas que Serena soit assurée d'être classée dans le top 8 juste parce qu'elle a fait une finale tsé...
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